¡Pura vida!

Habitant au Costa Rica depuis octobre 2016, il est grand temps de partager mes maigres connaissances de ce charmant petit bout d’Amérique Centrale, à travers de modestes photos de mon cru et quelques descriptions des aventures possibles.

Mon petit avis perso Le Parque Nacional Marino Ballena doit sa renommée au spectacle des milliers de baleines à bosses qui viennent chaque année perpétuer leurs lignées. Ici, tout le monde vous le dira : les baleines à bosses sont costariciennes. En effet, ce sont bien les eaux chaudes du Pacifique costaricien qu'elles choisissent pour mettre bas. Et ce malgré l'absence de krill, qui les oblige à jeûner pendant des mois. C'est dire si le lieu est attractif. De juillet à octobre, le tour en petit bateau à moteur à la rencontre de ces géants des mers (60$) est donc incontournable. L'idéal est de venir pour le Festival des baleines ( Festival de ballenas y delfines ), mi-septembre : non seulement, il y a plus de baleines, mais en plus, c'est beaucoup moins cher (26$). Les tours durent approximativement soit 1h30, soit 3h. Approximativement parce que quand les baleines se font discrètes, les guides n'hésitent pas à chercher un peu plus. Une fois qu'

Mon petit avis perso Une sublime cascade au bout d’une balade pas trop difficile.  Voilà pour le programme. Avant de commencer à marcher, il faut payer son entrée au bureau au bord de la route principale entre Dominical et San Isidro sous peine de devoir faire demi-tour à quelques centaines de mètres du but. Ensuite, on peut descendre en voiture sur 2 km jusqu’au pont, ou le faire à pied. En voiture, il vaut mieux un 4x4 car la route est assez pentue. En saison sèche, une voiture un peu haute ou un peu d’assurance suffisent. A notre passage, il y avait aussi des sortes de taxi qui nous ont proposé le trajet aller pour environ 1000c. par personne. Une fois arrivés au pont, il reste une heure et 4 km d’une balade tranquille (aller), sans gros dénivelé et relativement ombragée. Au milieu du chemin, il y a une maison type restaurant. A notre passage, deux aras avaient fait leur nid dans une sorte de petite benne en plastique suspendue et se baladaient dans les arb

Mon petit avis perso LE parc incontournable de la côte Pacifique pour tous les amoureux de faune sauvage. En vrac, nous y avons vu des paresseux, des iguanes, des singes, des crabes Halloween, des chauves-souris, des ratons-laveurs, des coatis, des toucans, un caméléon. Sincèrement, pour avoir visité le parc avec et sans, le guide apporte une sacrée plus-value. D’abord parce qu’ils ont un bien meilleur coup d’œil que le commun des mortels, mais aussi parce qu’avec leurs jumelles, on voit la cime des arbres et les animaux qui s’y cachent comme s’ils étaient sous notre nez. Il y a une vingtaine de minutes de marche entre l’entrée du parc et les plages. Mais évidemment, à l’aller, on s’arrête toutes les 2 min pour voir un animal, donc il faut plutôt compter 1h. Les deux plages sur lesquelles on arrive sont tout simplement paradisiaques et il serait donc sacrilège de ne pas en profiter. Elles peuvent même très bien être le point final de la journée. Néanmoins, une fois p

Mon petit avis perso Río Celeste, dans le Parque Nacional Volcán Tenorio, fait partie de ces endroits magiques que recèle le Costa Rica.  Au programme, une inoubliable balade en forêt le long d’une rivière d’eau turquoise, le bien nommé Río Celeste. Première étape, la célèbre cascade du même nom, qui garnit bon nombre de guides touristiques et d’albums-photos consacrés au Costa Rica. Ici, donc, pas de baignade mais une séance-photos obligatoire. La balade se poursuit ensuite tranquillement entre sentier boueux et ponts chancelants. Plusieurs arrêts au bord de la rivière, là où elle se transforme pre sque en étang, permettent d'admirer sa magnifique couleur. Un petit promontoire est réservé à un panorama sur le pauvre volcan Tenorio, qui ne démérite pas mais n’est clairement pas la star du parc.  Pour finir, on remonte la rivière jusqu’à Los Teñideros, là où les deux affluents se rejoignent. Ils ont la couleur classique de deux rivières, jusqu’à l’endroit o

Mon petit avis perso Pour ceux qui ont la condition physique nécessaire, le Chirripó est un incontournable. C’est le plus haut sommet du Costa Rica que l’on attaque par San Gerardo de Rivas. Son ascension, par sa difficulté, a un petit côté mystique pour les Costariciens. Le 14 e et dernier kilomètre avant d’arriver au refuge est particulièrement connu et la légende veut que certains craquent ici, tout près du but, ce qui lui vaut d’ailleurs le doux nom de Cuesta de los Arrepentidos (Côte des Repentis en VF). Si vous gravissez le Chirripó, vous rentrerez donc dans le cercle fermé des gens qui ne font pas que d’en parler mais qui ont trouvé les ressources pour l’affronter. Mais loin de moi l’idée que cette randonnée n’est que souffrance et expiation de ses péchés. Les paysages sont magnifiques et très diversifiés grâce aux dénivelés susmentionnés : au départ, de la forêt dense et humide, et puis, au fur et à mesure de la montée, la végétation se fait plus discrète j

Mon petit avis perso Si on vient visiter le Costa Rica, c’est pour voir des endroits comme le parc national de Cahuita. Il consiste en un peu plus de 8km d’un sentier de forêt tout plat, bordant la plage. Oui, à Cahuita, on peut être en forêt et entendre le bruit de l’océan dont les vagues viennent se fracasser à moins de 10m de vos pieds. Selon les plages et les récifs, on peut avoir du sable blanc ou du sable noir, une mer déchaînée ou au contraire toute calme et propice à la baignade. Au fil de la balade, on croise des singes, des ratons-laveurs et des coatis, bien entendu. Avec un peu d’attention, on aperçoit des paresseux, des vipères de Schlegel et des lézards gros comme des rats bien nourris. Et comme nous avons eu de la chance, on a même vu des araçaris. Bref, Cahuita est un magnifique condensé de la côte Caraïbes et est carrément indispensable à tout voyage sur la côte Atlantique, voire à tout voyage au Costa Rica. Note Le sentier fait plus de 8km