Volcán Irazú

Mon petit avis perso

Accessible en bus ou en voiture (pas besoin de 4x4) via une route regorgeant de superbes points de vue sur la vallée de Cartago mais qui ferait passer les pentes du Galibier pour de joyeux faux-plats. 

Une fois sur place, le site de l’Irazú est impressionnant et ne nécessite presque aucun effort : bref, il a tout pour plaire. Le gigantesque cratère accueille de nouveau une jolie lagune, qui avait disparu pendant quelques année à cause de l’activité volcanique de son voisin, le Turrialba. Si on ajoute au site le kilomètre de diamètre du cratère principal, couplé à ses 300m de profondeur, le spectacle vaut le coup.

La visite de divise en deux étapes. La première est le point culminant du volcan. La végétation n’y est pas aussi dense que dans la vallée mais il est quand même surprenant d’en voir autant à une telle altitude. Au sommet, on profite d’une belle vue plongeante sur les différents cratères, et on d’une autre sur le voisin, le volcan Turrialba, qui est en éruption et crache donc régulièrement d’immenses nuages de fumée. On redescend ensuite pour la seconde étape, au niveau des cratères. Là, plus de végétation. Une immense étendue plate, partiellement recouverte d’un étang de quelques centimètres de profondeur, qui se fait appeler Playa Hermosa (la Belle Plage). Et sur la droite, les cratères. Si on peut légitimement regretter l’absence de quelques panneaux explicatifs dans un parc à 15$, on ne se lasse pas d’essayer de se faire plus grand pour deviner le fond de l’immense trou abritant la lagune.

Conseil

Ne pas oublier que le sommet est à plus de 3400m. Il fait donc plus froid qu’en plaine (10-15°C) et il y a du vent. Comme la plupart des sommets de la région, l’Irazú se couvre dans l’après-midi. Plus que jamais, le conseil de venir tôt est de mise.

Dernier passage : 2017

A débourser : 15$

Accessible en bus

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