Volcán Arenal

Mon petit avis perso

Le volcan Arenal est le plus emblématique du Costa Rica. 

Quand la Terre l'a dessiné, elle a dû se dire : voilà à quoi doit ressembler un volcan. Depuis, elle tente probablement d’égaler son chef d’œuvre mais difficile d’atteindre une telle perfection. Il faut dire qu’en plus de sa forme parfaitement conique, l’Arenal jouit d’une situation géographique avantageuse qui permet à ses admirateurs de le voir avec beaucoup de recul et sous tous les angles. Grâce à un énorme barrage, les Costariciens ont même ajouté en 1979 un lac non loin de ses pieds.

S’il était encore actif jusqu’en 2010, il est aujourd’hui éteint. Finies les coulées de lave en pleine nuit. Par contre, comme il continue à cracher quelques fumerolles, on ne peut pas le gravir. Il faut donc partir à la recherche de beaux points de vue. Du village de La Fortuna, il se dresse déjà majestueusement mais il faut agrémenter la visite d’autres angles, de préférence près du lac. L’une des solutions les plus faciles était de se rendre au niveau du barrage, d’où on peut aussi voir le sommet de l’église du village qui a été englouti à sa construction. Malheureusement, au dernier passage, il y avait un grillage vert tout moche, qui gâchait clairement le panorama. Solution de repli, la côte sud du lac, sur la route El Fósforo – El Castillo : on peut descendre au niveau du lac tout en ayant le volcan en plein dans le champ de vision. Photos Facebook garanties.

Dernier passage : 2017

Parque Volcán Arenal

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, inutile d’entrer dans le parc pour avoir de beaux points de vue sur le volcan. On en voit en fait d’un peu partout, surtout depuis la route vers la Fortuna, depuis le barrage ou autour du lac en général. Si malgré tout ça, vous n’êtes pas repus, le parc en lui-même en offre de nouvelles, de plus près : soit au niveau du parking, soit sur le sentier, au niveau des roches volcaniques noires issues d’une coulée de lave, Las Coladas. Mais l’intérêt du parc ne se limite pas au point de vue ; il réside aussi dans sa forêt et notamment dans un gigantesque arbre, le Ceibo, dont les racines sorties de terre sont tellement hautes qu’elles siéent à merveille aux photos de groupes.

L’idéal est de venir à l’ouverture pour être les premiers sur le chemin, car il y a pas mal de monde et notamment pas mal de groupes bruyants. Or, le parc regorge d’animaux (dindons sauvages, sangliers, toucans, vipère jaune, chauves-souris, coatis, geais à face blanche (urraca copetona), etc) qui n’aiment pas particulièrement la présence humaine.

A débourser : 15$

Bonus : le village d’El Castillo

Une fois arrivé sur le sentier qui mène au parc national, il suffit de continuer tout droit pendant une bonne vingtaine de minutes. Le village surplombant un peu le coin, on a de superbes vues sur l’Arenal et sur le lac. On peut casser la croûte chez Kelly, qui propose des burritos revisités à la sauce costaricienne idéaux pour un après balade, et dont les fleurs du jardin attirent les colibris.

Une fois repus, on peut sereinement se diriger vers le Mariposario (15$), qui commence par un petit bout de sentier et de jolies plantes tropicales. On entre ensuite dans plusieurs serres permettant d’admirer une multitude de papillons plus colorés les uns que les autres et où des guides vous attendent pour apporter quelques explications. Vient ensuite le temps des grenouilles, si difficiles à voir dans la nature. Le tout se termine par une petite balade en forêt et un joli point de vue sur le volcan (que l’on voit aussi de dehors, mais ça fait toujours plaisir).

  
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