Sur la route de San José à Liberia

Toucans



La route entre San José et Liberia n’est pas la plus difficile du pays mais une petite pause rend le voyage tout de suite plus agréable. En voilà deux.


Catarata Llanos de Cortés


Llanos de CortésPour trouver l’entrée, il faut être un peu attentif parce qu’elle est toute petite et qu’à ce moment-là, on roule à pleine balle sur la quatre-voies dans le sens Liberia-San José. Si on est dans le sens San José-Liberia, il y a des voies d’accès pour faire demi-tour (oui, on peut faire demi-tour sur l’autoroute, et alors ?). Juste avant le moment fatidique, une voie supplémentaire s’ouvre et se referme pour former un arrêt de bus (oui, il y a des arrêts de bus sur l'autoroute), puis, on passe un petit pont et juste là, il y a un petit sentier qu’il faut suivre sur quelques kilomètres jusqu’à un parking. 
Au parking, on paie 1000c ou 2000c aux mecs qui « gardent » les voitures et là, on peut descendre sur 50-100m jusqu’à la plage de la cascade. C’est vraiment une jolie cascade d’une vingtaine de mètres de haut, assez large. La petite plage en fait un endroit idéal pour se baigner. Seul point noir : il y a rapidement pas mal de monde et l’endroit n’est pas assez bien nettoyé. Nous sommes arrivés dès l’ouverture, vers 8h, et nous étions presque seuls. Une heure plus tard, plusieurs bus avaient déversé leurs flots de touristes et le lieu avait un peu perdu de sa superbe. A partir du parking, on peut aussi suivre un petit sentier qui mène jusqu’en haut de la cascade, d’où on peut voir les autres patauger. 
Conclusion : c’est un très bon spot pour une petite pause, mais mieux vaut arriver tôt.


Mi Finca

Mi finca : aras

Mi Finca, c’est le nom d’un restaurant assez incontournable de la route 1, situé 20 km au sud de Cañas, et pourtant, sa cuisine n’y est pour rien. Son attractivité tient surtout à la colonie d’aras rouges et bleus et aux quelques toucans qui s’y sont installés. Bon, on ne va pas se mentir, ils sont un peu nourris mais il n’empêche, ils sont en liberté. Et quoi de plus beau que d’admirer ces sublimes oiseaux se chamailler, grignoter, glandouiller et mieux encore, s’envoler ? Evidemment, cela n’a pas le charme de la découverte impromptue au milieu d’une forêt, mais ça reste quand même sacrément chouette.


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