Sector Santa Rosa
Mon petit avis perso
En saison humide, les plages, principal
intérêt du parc, ne sont tout bonnement pas accessibles en voiture à moins de
disposer d’un vrai 4x4 de compétition qu’on n'aurait pas peur d’abîmer. Et autant
le dire tout de suite, la visite de la Casona, site d’une des seules
« batailles » de l’histoire du Costa Rica, ne vaut pas les 15$
requis.
En saison sèche, la principale conclusion de
ma première tentative au parc de Santa Rosa, c’est qu’il faut y aller en 4x4
(cette fois, un 4x4 classique semble suffire). Pas en voiture normale. Et
surtout pas en bus. Evidemment, nous avions choisi cette dernière option. Or,
le bus vous laisse à 7km de la Casona, l’entrée réelle du parc. Naïfs, nous
pensions qu’il y aurait des taxis pour faire la liaison. Que nenni. Le plan B
était que quelqu’un nous prendrait en stop. Et bien ce n’est pas si simple,
parce que ce parc n’est pas le plus visité du pays, et c’est un doux
euphémisme. Or, après la Casona, il reste encore 6 km jusqu’à un premier
panorama, et 12 km jusqu’à la plage la plus proche, Playa Naranjo. Tout ceci
par 35° à l’ombre, sans franchement d’ombre. Heureusement, c’est plutôt plat.
Bref, on est allé jusqu’à la Casona, haut lieu de la résistance
latino-américaine contre l’envahisseur yankee. De là, on a trouvé la motivation
de continuer jusqu’au panorama, et, sur le chemin du retour, après 18 km de
marche et 5 voitures croisées, on a enfin réussi à se faire prendre en
stop !
Ça faisait quand même beaucoup d’efforts pour voir
deux biches, une colonie de singes au niveau de la Casona, quelques oiseaux et un
panorama, certes très joli, mais pas non plus exceptionnel, le tout… dans une
forêt sèche. Car oui, la particularité de Santa Rosa est d’accueillir une forêt
sèche, parce qu’il n’y pleut quasiment pas pendant six mois sur douze. Bon, les six
autres mois rattrapent largement l’affaire et il y pleut finalement plus qu'à Brest, mais le résultat est tout de même assez
impressionnant, et surtout très différent des autres parcs costariciens.
Au risque de me répéter, il vaut quand même
mieux un 4x4. Car au bout de ce chemin que nous n’avons pas pu finir, la rumeur
(et les guides) dit qu’il y aurait une plage quasi déserte, avec mangrove, et
même parait-il, des tortues. Santa Rosa nous réserve encore donc probablement
bien des surprises. La suite au prochain épisode.
Dernier passage : 2017
A débourser : 15$